Deux exoplanètes similaires à la Terre ont été découvertes

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Le télescope spatial américain Kepler a repéré de nouvelles exoplanètes, dont deux très semblables à notre planète bleue.

Des astronomes annoncent la découverte de huit exoplanètes en orbite de leur étoile dans la zone habitable. Parmi elles, deux exoplanètes observées par le télescope spatial américain Kepler pourraient être « jumelles » de la Terre.

La première, Kepler-442b, se trouve à 1 100 années-lumière de la Terre. Cette exoplanète est en orbite autour d’une étoile rouge dite naine, plus petite et moins chaude que notre Soleil. Elle effectue un tour complet autour de son étoile en 112 jours. Selon les scientifiques, son diamètre est un tiers plus grand que celui de la Terre, et il aurait 60% de chances que Kepler-442b soit rocheuse. D’après les scientifiques du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, Kepler-442b présente un ensoleillement 30 % plus important que celui de la Terre.

La seconde planète est Kepler-438b, également en orbite autour d’une étoile rouge naine et qui tourne autour de son étoile en 35 jours. Mais contrairement à la première, elle est plus proche de la Terre, à « seulement » 470 années-lumière. Avec un diamètre 12% plus grand que celui de notre planète, Kepler-438b est légèrement plus grande que la Terre. Selon les scientifiques, elle a 70% de chance d’être rocheuse et présente un ensoleillement 40% supérieur à celui de la Terre avec le Soleil. En se basant sur les radiations lumineuses, les chercheurs pensent qu’elle a 70% de probabilités d’être dans la zone habitable de son système stellaire.

Six autres exoplanètes, plus grandes que les deux premières mais de taille comparable à la Terre, ont également été observées en orbite dans la zone habitable.

David Kipping, du centre d’Astrophysique de Harvard et un des principaux co-auteurs de ces découvertes, a indiqué que ces découvertes doublait le nombre de planètes lointaines répertoriées. « Nous ne savons pas avec certitude si certaines de ces exoplanètes sont réellement habitables. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que ces planètes sont des candidates prometteuses », a-t-il précisé.


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