« Il n’y a pas de censure sur Internet en Chine » déclare le patron de l’internet chinois

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A quelques jours de la seconde «Conférence internationale d’internet», le patron de l’internet chinois s’est défendu de toute censure.

Lu Wei, chargé de superviser la sécurité et le contrôle d’Internet en Chine, a rejeté les accusations de censure qui pèsent sur le pays depuis plusieurs années. Ses propos interviennent à seulement quelques jours de la seconde «Conférence internationale d’internet», un événement organisé par le régime chinois et qui se tiendra dans la ville de Wuzhen.

D’après Lu Wei, la Chine ne censure pas mais « régule » le contenu accessible. « C’est un abus de langage que de parler de ‘contenu censuré’ « , a-t-il déclaré. « Mais pas de censure ne signifie pas qu’il n’y a pas de régulation. Le gouvernement a appris ses méthodes des pays développés occidentaux et nous devons encore en apprendre davantage».

Le système de censure chinois connu sous le nom de «Great firewall» empêche les internautes d’accéder à l’ensemble du Web. Des sites comme Facebook, Youtube ou Twitter sont inaccessibles.

Durant son discours, Lu Wei a défendu la politique du gouvernement concernant le blocage de certains sites Web et la censure d’articles postés en ligne. Selon lui, si le gouvernement chinois était trop restrictif avec l’Internet, le marché en ligne chinois n’aurait pas connu une croissance aussi rapide.

« C’est vrai, nous n’accueillerons pas ceux qui tentent de faire de l’argent au détriment de la Chine, ceux qui tentent d’occuper le terrain sur nos marchés tout en diffamant les citoyens chinois » ajoute-t-il.  » Ce genre de sites web ne sera pas admis dans ma maison »

«Je peux en effet choisir qui entre dans ma maison», poursuit-il. « Ils peuvent entrer si ce sont des amis. »

Le Président chinois Xi Jinping devrait faire un discours lors de la conférence, qui débutera le 16 décembre.

Au cours de sa déclaration aux journalistes, Lu Wei a indiqué que plus de 2.000 participants de plus de 120 pays participeront à la conférence de la semaine prochaine, y compris les premiers ministres de la Russie, Pakistan, Kazakhstan, Kirghizistan et Tadjikistan.


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