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Les autorités iraniennes ont saisi environ 1 000 machines servant à miner du Bitcoin dans deux fermes abandonnées.

Selon Reuters, les autorités iraniennes ont saisi environ un millier de machines qui minaient du Bitcoin dans deux fermes abandonnées. Le rapport n’a pas indiqué depuis combien de temps les serveurs étaient en activité ni depuis combien de temps les fermes étaient abandonnées.

« Deux de ces fermes Bitcoin ont été identifiées, avec une consommation d’un mégawatt », a déclaré à la télévision publique Arash Navab, un responsable de l’énergie dans la province centrale de Yazd.

La nouvelle intervient quelques jours à peine après que les médias locaux eurent annoncé que des responsables iraniens avaient blâmé la récente augmentation de la consommation d’énergie du pays causée par l’exploitation de la crypto-monnaie. Le pays a enregistré une augmentation de 7% de sa consommation d’énergie au cours du mois se terminant le 21 juin.
Pour miner de la cryptomonnaie, les machines doivent résoudre des équations complexes pour trouver l’identité d’un nouveau Bitcoin. L’opération est très énergivore car elle est effectuée par des ordinateurs ultra-performants équipés de cartes graphiques et de circuits intégrés très puissants qui fonctionnent 24/24.

En septembre 2018, le Conseil suprême du cyberespace de l’Iran s’apprêtait à reconnaître le minage des cryptomonnaies en tant que secteur légitime. Toutefois, le pays continue de faire l’objet d’une interdiction nationale des actifs numériques.

En avril 2018, la banque centrale iranienne a interdit aux autres banques de traiter avec des crypto-monnaies par crainte du blanchiment d’argent.

Un responsable iranien de l’énergie a récemment déclaré qu’il était illégal d’utiliser le réseau national du pays pour alimenter des machines dédiées au minage de cryptomonnaie. Donc, cela semble être un peu une zone grise pour le moment.

Cela dit, certains Iraniens croient toujours que la crypto-monnaie pourrait être une solution pour atténuer les sanctions internationales imposées au pays.