LinkedIn a annoncé hier avoir ajouté la possibilité d’utiliser les GIFs au sein de la messagerie de son réseau social.
LinkedIn Messenger, un réseau social qui vous permet de contacter des collègues, des partenaires commerciaux et d’autres professionnels, vous permet désormais d’afficher votre sens des affaires au moyen de GIFs animés.
La moitié des utilisateurs de LinkedIn peuvent commencer à envoyer des clips amusants à leurs patrons dès aujourd’hui, et le reste sera en mesure de se joindre à la fête dans les prochaines semaines.
Les animations sont fournies par l’outil GIFs Tenor, que Google a acheté en mars pour booster sa recherche d’images.
« La plupart des gens utilisent maintenant Google Images pour trouver plus d’informations sur un sujet, et pour les aider à communiquer et s’exprimer. Par exemple, nous voyons des millions de recherches de GIFs chaque jour », a indiqué la compagnie dans un communiqué de presse.
Malgré cela, Tenor fonctionne toujours comme une marque distincte et Google n’a aucun problème à travailler avec des géants technologiques rivaux, notamment Facebook, Baidu, Apple et maintenant Microsoft (via LinkedIn).
L’ajout de GIFs sur LinkedIn peut sembler étrange. Ils sont extrêmement populaires dans les applications de messagerie, mais leur valeur dans un environnement professionnel semble plutôt limitée. Pourtant, il y a une explication logique. Tenor analyse le type d’images partagées par ses utilisateurs sur les plateformes de réseaux sociaux et utilise ces informations pour afficher les GIFs «sponsorisés» des annonceurs. Tenor fait payer les annonceurs lorsque leurs GIFs sont partagés, et partage l’argent avec la société derrière le réseau social, dans ce cas, Microsoft.
Si les gens veulent réellement envoyer des clips Bob L’éponge à leurs patrons, cela reste à voir. Si vous envisagez de l’essayer dès maintenant, faites attention : une fois que vous avez choisi un contact, en sélectionnant un GIF l’enverra immédiatement à cette personne, sans possibilité d’annuler, de confirmer ou même de l’expliquer. Car en cas de mauvaise manœuvre, pas sûr que les RH vous croiront.
