Si vous vous demandez quand les machines vont dépasser l’homme, cela est déjà le cas. Les bots représentent maintenant plus de la moitié du trafic Internet mondial.
Vous serez probablement surpris d’apprendre que la majorité du trafic Internet, 51,8 pour cent, pour être exact, ne vient pas des humains. C’est le résultat de ces applications logicielles qui effectuent des tâches automatisées, mieux connues sous le nom de bots.
D’après une étude publiée par Imperva, la plupart des visiteurs des sites sont, encore une fois, des bots. Cela a été le cas depuis plusieurs années, mais 2015 a vu l’activité des ces bots tomber en dessous de 50 pour cent. Désormais, les logiciels automatisés sont repartis de plus belle pour ainsi dépasser le trafic humain.
Les robots sont classés en deux groupes: les bons robots, qui surveillent les sites Web, recueillent et transmettent des informations et améliorent notre expérience de navigation, et les mauvais bots (« bad bots »), qui usurpent les identités, sont utilisés pour l’extraction de données non autorisées, créer du spam, et prendre part à des attaques DDoS.
Étonnamment, 94,2 pour cent des quelques 100.000 sites Web interrogés ont déclaré qu’ils avaient connu au moins une attaque de bot au cours des cinq dernières années. Ces bots représentent presque 30 % de la totalité du trafic web.
L’article met en évidence certains des pires robots, comme par exemple le cheval de Troie Nitol, le bot DDoS Cyclone, et le logiciel Sentry MBA pour cracker des mots de passe. Il y a aussi une mention honorable pour Mirai, le bot DDoS responsable de l’attaque contre le service de DNS Dyn, en plus d’un certain nombre de sites Web populaires, à la fin de l’année dernière.
Pour conclure sur une note positive, sachez que l’activité des bons bots est à nouveau en hausse, alors que le trafic des mauvais bots se maintient autour de la marque de 30 pour cent, comme pour les cinq dernières années.
