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Les autorités chinoises seraient en train d’envisager de préparer une enquête contre Google avec son système d’exploitation mobile Android.

Google a déjà reçu des amendes antitrust de plusieurs milliards de dollars en Europe, et le ministère américain de la Justice se prépare à l’entraîner dans un autre combat. Il semble que le géant de la recherche aura beaucoup à faire dans les années à venir, car la Chine cherche également à lancer sa propre enquête antitrust, après que Huawei et d’autres entreprises chinoises aient dénoncé le comportement anticoncurrentiel de Google en ce qui concerne Android.

Google a mené plusieurs batailles antitrust en Europe, d’abord pour promouvoir ses propres services d’achat dans les résultats de recherche, puis pour obliger les fabricants d’appareils Android à intégrer les applications Google comme condition obligatoire pour accéder au Play Store, et récemment pour avoir abusé de ses position dominante sur le marché de la publicité lors du courtage de placements d’annonces de recherche.

Les amendes qu’il a reçues s’élèvent à environ 9,4 milliards de dollars, et Google fait face à un barrage d’enquêtes du ministère américain de la Justice et de 50 procureurs généraux des États sur des questions allant d’acquisitions comme DoubleClick, Android, AdMob et YouTube, à la façon dont son algorithme de recherche traite les applications et services concurrents.

Selon Reuters, la Chine est le dernier pays à ouvrir une enquête antitrust sur Google, en particulier sur la façon dont elle exploite sa domination dans l’espace mobile pour étouffer la concurrence. Cela aurait été proposé l’année dernière par Huawei dans le cadre d’une plainte déposée auprès du comité antitrust du Conseil d’État qui a été examinée par l’Administration d’État pour la réglementation du marché.

L’administration Trump a pris une série de mesures contre des entreprises chinoises comme Huawei, qui sont désormais interdites d’utiliser du hardware et des logiciels fabriqués par des entreprises américaines ou des entreprises dotées d’équipements de fabrication et de propriété intellectuelle américains. Cela signifie que Huawei ne peut plus commander de puces auprès de TSMC ni installer la dernière version d’Android sur ses appareils, entre autres.

L’enquête antitrust de la Chine sur Google pourrait commencer dès le mois prochain et suivrait l’exemple donné par l’Union européenne pour répondre aux principales préoccupations. La décision dépendra en fin de compte des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui sont actuellement au plus bas depuis que l’administration Trump a décidé de forcer la vente des opérations mondiales de ByteDance à des entités américaines et d’imposer des sanctions au SMIC, le plus grand fabricant de puces chinois.

En attendant, Google a une bataille antitrust plus petite mais pas insignifiante à mener en Inde, après que l’organisme antitrust local a décidé de vérifier si l’entreprise a abusé de sa position dominante dans la recherche et le mobile pour promouvoir sa solution de paiement mobile. Dans l’ensemble, il semble que Google ait beaucoup d’explications à faire s’il veut éviter plus d’amendes.