La Nasa a trouvé de l’eau glacée à quelques centimètres de la surface de la planète Mars.
La Nasa tient à ramener les astronautes sur la Lune dans les cinq prochaines années, un projet qu’elle considère comme un tremplin pour finalement amener les humains sur Mars. Même avec la logistique des voyages spatiaux à longue distance établie, les scientifiques devront soigneusement examiner où ils veulent atterrir sur Mars, car cela pourrait faire la différence entre le succès et l’échec d’une mission.
Pour qu’une mission habitée sur Mars ait une chance de réussir à long terme, les astronautes devront être en mesure de récolter certaines des ressources naturelles de la planète, à savoir, l’eau sous forme de glace. L’agence spatiale américaine, grâce à des données provenant de son Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) et de son orbiteur Mars Odyssey, a découvert que de l’eau glacée est présente dans certaines régions à seulement quelques centimètres sous la surface.
«Vous n’auriez pas besoin d’une pelle rétrocaveuse pour déterrer cette glace. Vous pouvez utiliser une simple pelle », a déclaré Sylvain Piqueux du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena, en Californie.
Ces réserves pourraient être inestimables lorsqu’elles sont réutilisées comme eau potable et pour fabriquer du carburant pour fusées. D’autres aspects de la vie sur Mars pourraient également mettre à profit cette ressource essentielle.
(Les couleurs froides sont plus proches de la surface que les couleurs chaudes; les zones noires indiquent les zones où un vaisseau spatial s’enfoncerait dans la poussière fine; l’emplacement encadré représente la région idéale pour envoyer des astronautes.)
Les principales préoccupations que les scientifiques devront étudier plus avant une mission potentielle comprennent la concentration de glace à divers endroits, la profondeur à laquelle la glace se trouve, la densité de l’atmosphère dans une région particulière et la dureté du sol en dessous (il serait dommage de voir l’engin spatial s’enfoncer dans la saleté).
Heureusement, il reste encore beaucoup de temps pour l’analyse, car il faudra probablement encore quelques décennies avant que les humains soient prêts à tenter le voyage.