Facebook a de nouveau refusé d’écouter les conversations pour cibler les publicités, à la suite de spéculations persistantes de la part d’utilisateurs ayant reçu des messages promotionnels suspicieux.
De nouveau, Facebook a réfuté les accusations d’écoute des conversations sur son application mobile, à travers le micro des smartphones pour diffuser des publicités ciblées aux utilisateurs. Le géant des réseaux sociaux a été accusé d’actions similaires dans le passé et les a démenties à de nombreuses reprises. Le dernier démenti a été fait par Rob Goldman, le vice-président de la publicité chez Facebook qui a réitéré via son compte Twitter que la compagnie n’a jamais utilisé le téléphone de ses membres pour cibler des publicités.
Des allégations selon lesquelles Facebook pourrait être à l’écoute de vos conversations à des fins publicitaires ont été révélées fin mai 2016 lorsque Kelli Burns, professeur de communication de masse à l’Université de Floride du Sud, a affirmé que l’application Facebook pourrait utiliser le micro de votre appareil mobile dans le but d’afficher des annonces plus pertinentes. L’allégation était basée sur une utilisation expérimentale de l’application Facebook, dans laquelle Burns parlait de certains sujets pendant que son téléphone était près d’elle. Plus tard, Burns a commencé à voir des publicités affichées sur l’application mobile qui étaient par hasard pertinentes à ce dont elle parlait précédemment. Bien qu’il n’y avait aucune autre preuve appuyant ses conclusions, la similitude des pubs sur les sujets dont elle a discuté avant de les voir offre une sorte d’indice quant à la façon dont Facebook cible les publicités de ses utilisateurs. La société a toutefois précisé qu’elle aide les organisations professionnelles à diffuser des annonces en fonction des centres d’intérêt des utilisateurs et d’autres données, et non en utilisant l’audio provenant du micro sous quelque forme que ce soit.
La société basée à Menlo Park, en Californie, a déjà été confrontée plusieurs fois à des problèmes liés à la vie privée, allant même jusqu’à devoir faire face à des poursuites judiciaires. En mai de l’année dernière, Facebook a été victime d’un recours collectif pour avoir prétendument espionné des messages privés à la recherche de liens quue le site aurait ensuite utilisé pour diffuser des publicités ciblées aux utilisateurs. Facebook, cependant, a nié l’accusation et a déclaré que sa méthode de collecte des URL était entièrement anonymisée et n’était pas contraire aux règles relatives à la vie privée.