Le cofondateur d’Oculus, Palmer Luckey, quitte Facebook

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Palmer Luckey, le cofondateur controversé du fabricant de casques de réalité virtuelle Oculus racheté par Facebook, quitte la société qu’il a créée.

Palmer Luckey quitte Facebook. Si le cofondateur d’Oculus a créé le Rift et est largement responsable de la vulgarisation de la réalité virtuelle, désormais, il se sépare du plus gros réseau social au monde trois ans après avoir vendu sa société à Facebook. Aujourd’hui sera son dernier jour de travail. Publiquement, la séparation entre Luckey et Facebook est amicale, avec Facebook publiant une déclaration qui lui souhaite une bonne continuation.

« Palmer nous manquera vraiment », a déclaré Facebook dans un communiqué. « Son héritage va bien au-delà d’Oculus. Son esprit inventif a aidé à démarrer la révolution moderne de la réalité virtuelle et permis de créer une industrie. Nous sommes reconnaissants de tout ce qu’il a fait pour Oculus et la VR, et lui souhaitons le meilleur ».

On ne sait pas si Luckey a volontairement décidé de quitter Facebook ou s’il a subi des pressions pour le faire. Quoi qu’il en soit, c’est une fin malheureuse de sa participation officielle au sein d’Oculus VR et le casque Rift qu’il avait porté sur Kickstarter il y a plusieurs années. Ce fut peut-être inévitable après le fait que Luckey a reconnu avoir contribué financièrement, à hauteur de 10 000 dollars, à Nimble un groupe de soutien à Donald Trump.

Suite à la polémique, Luckey a expliqué qu’il n’avait pas écrit les articles de Nimble et qu’il n’était pas un employé de l’entreprise. Sa dernière apparition publique remonte au procès opposant Zenimax à Oculus VR. Zenimax a accusé Oculus VR d’avoir volé et utilisé des données pour développer son casque Rift (environ 10.000 documents). Lors du procès, Luckey avait été condamné à verser 50 millions de dollars de dommages à Zenimax pour violation de marque déposée et pour tromperie sur l’origine d’un produit. De son côté, Oculus VR devait payer 200 millions de dollars pour violation de l’accord de non-divulgation, ainsi que 50 millions de dollars pour violation du droit d’auteur.


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