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Waymo, filiale d’Alphabet, a porté plainte jeudi contre le service de VTC Uber pour vol de secrets industriels et violation de brevets.

Waymo, filiale d’Alphabet, maison mère de Google, a porté plainte jeudi contre Uber, alléguant que le service de VTC a volé quelques-uns de ses secrets de sa voiture autonome. Il y a des années, Waymo a été créé en tant que projet de voiture auto-conduite de Alphabet/Google, avant de devenir une entreprise distincte.

Dans la plainte, Waymo prétend qu’un ancien employé lui aurait volé des dossiers confidentiels, 14 000 pour être exact, et les aurait utilisés pour démarrer une nouvelle entreprise, selon Bloomberg. La société en question est Otto, la start-up de technologie de conduite autonome acquise par Uber en août pour 680 millions de dollars. Otto a testé un semi-remorque auto-conduit à la fin de l’année dernière.

« Nous prenons au sérieux les allégations formulées contre les employés d’Otto et d’Uber et nous examinerons cette affaire avec attention », a déclaré un porte-parole d’Uber à Bloomberg. La plainte allègue la concurrence déloyale, la contrefaçon de brevet et l’appropriation illicite de secrets commerciaux. Elle prétend également que la technologie supposée volée aurait permis de rapporter plus de 500 000 euros aux salariés d’Otto.

Selon la plainte, Waymo a pris conscience de la question quand cela a été accidentellement copié dans un e-mail d’un fournisseur. En effet, la pièce jointe de dessins de la carte de circuit LiDAR d’Uber ressemblait un peu trop à celle du LiDAR de Waymo. La plainte accuse l’ancien directeur de Waymo, Anthony Levandowski, d’avoir téléchargé en décembre 2015 plus de 14 000 dossiers confidentiels avant de quitter le projet Google Car. Cela aurait inclus la carte de circuit lidar, qui fait partie d’un capteur qui aide les voitures autonomes à «voir» leur environnement.

Levandowski a quitté Waymo en janvier 2016 et a créé Otto en mai. La plainte allègue que, avant son départ, il a créé un nom de domaine pour sa nouvelle entreprise, et a dit aux autres employés de Waymo qu’il avait l’intention de « reproduire » la technologie de l’entreprise pour un concurrent.

Cette plainte survient alors qu’Uber fait déjà face à des allégations de harcèlement sexuel fait par une ancienne employée, Susan Fowler.