Hyperloop Technologies est sur le point de réaliser son premier test pour prouver que l’Hyperloop n’est pas qu’un rêve.
Hyperloop Technologies, une start-up basée en Californie, a révélé mardi qu’elle fera un test de sa technologie de propulsion sur sa première piste d’essai à quelques kilomètres au nord de Las Vegas ce mercredi.
L’Hyperloop est un système de transport futuriste qui transporte des passagers dans des capsules à des vitesses atteignant plus de 1000 kilomètres par heure. Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, a proposé l’idée en 2013 et a rendu public ses recherches pour que d’autres puissent poursuivre le développement du concept. Hyperloop Technologies est l’une des start-up qui a décidé de relever le défi.
Bien que la société ne présentera pas un système à grande échelle avec les capsules transportant des passagers, elle fera une démonstration de la technologie sous-jacente de son système, la propulsion électromagnétique. Grâce à celle-ci, la capsule devrait atteindre une vitesse de 500 km/h sur un rail d’environ kilomètre, à l’air libre.
« L’Hyperloop est réel, cela se passe maintenant et nous allons montrer comment cette société va y arriver », a déclaré le PDG Rob Lloyd, lors d’une conférence de presse mardi soir.
A noter que la société est en train de changer son nom, pour devenir Hyperloop One. Lloyd a déclaré que le nouveau nom permet de mieux identifier l’entreprise comme le leader dans le développement du premier système Hyperloop à grande échelle.
Cependant, il est intéressant de noter que le changement de nom aidera à ne plus confondre l’entreprise et Hyperloop Transportation Technologies, une autre start-up basée en Californie qui développe aussi la technologie Hyperloop.
L’entreprise a également officialisé le bouclage d’une deuxième levée de fonds de 80 millions de dollars, notamment auprès du fonds de capital risque de General Electric, après avoir effectué un premier tour de table d’une vingtaine millions de dollars auprès de plusieurs grands fonds de la Silicon Valley au cours des mois précédents. Parmi les nouveaux investisseurs, on trouve deux Français : le fonds de capital-risque Partech Ventures, qui a des branches à Paris et à San Francisco, et la SNCF.