100 nouvelles exoplanètes découvertes par Kepler

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Malgré des soucis techniques, le télescope spatial Kepler a récemment découvert 100 nouvelles exoplanètes.

Le téléscope Kepler est de retour au cœur de l’action et la NASA a confirmé qu’il avait trouvé 100 nouvelles exoplanètes, des planètes se situant dans un autre système solaire que le nôtre.

Ian Crossfield, de l’Université de l’Arizona, a annoncé ces découvertes lors d’une conférence de l’American Astronomical Society mardi. Il a expliqué que la mission Kepler, repensée et rebaptisée K2, a permis de découvrir des types de planètes différents de la mission originale.

Parmi ces planètes, certaines exoplanètes se trouvent dans des systèmes planétaires multiples et orbitent autour d’étoiles plus chaudes et plus brillantes que notre soleil. Un système de trois planètes plus grandes que la Terre a aussi été découvert dans l’amas ouvert de Hyades (le plus proche de la Terre) et le télescope a même repéré une planète ayant été éjectée de son orbite.

Lors de la conférence de l’AAS, Andrew Vanderburg du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a précisé qu’en plus de cette centaine de planètes confirmées, 234 autres sont en attente de confirmation.

D’un budget de 600 millions de dollars, Kepler a été lancé en 2009 avec comme objectif de découvrir des planètes telluriques (des planètes « semblables à la Terre ») et autres petits corps qui orbitent autour d’autres étoiles de la Voie lactée. En 2013, quatre ans après son début, la mission a permis de repérer plus de 1000 planètes.

Mais la chose la plus incroyable à propos de Kepler est qu’il est endommagé depuis 2013. Kepler utilise normalement trois roues à réaction pour se centrer sur sa cible mais l’une d’elles est cassée. Sans elle, le télescope était devenu instable, et toute force extérieure pouvait le faire quitter sa position.

Au lieu de mettre un terme à la mission, les scientifiques ont lancé une deuxième vague d’observation appelée K2, qui a commencé en 2014. Pour continuer à utiliser le télescope, la Nasa a trouvé une solution pour donner au satellite une capacité de pointage suffisante. Cela consiste à le faire bouger autour de la direction d’où proviennent les photons solaires, pour équilibrer leur pression, et ainsi éviter la rotation de Kepler. La tension maintient le télescope en place, mais il doit tout de même être repositionné tous les 80 jours.


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