Véhicules d’occasion : l’arnaque au compteur trafiqué de plus en plus répandue

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Selon la fédération internationale de l’automobile, 5 à 12% des véhicules d’occasion seraient vendus avec un compteur kilométrique trafiqué.

Lorsque l’on cherche un véhicule d’occasion, il faut redoubler de vigilance car la fraude au kilométrage est une pratique de plus en plus répandue. Selon les chiffres de la Commission repris par la fédération internationale de l’automobile, la fraude au compteur kilométrique concernerait chaque année entre 5 et 12% des ventes de véhicules d’occasion, soit 600 000 voitures.

Si cette pratique est si courante, c’est parce que le procédé s’est largement simplifié. Aujourd’hui, pour trafiquer un compteur kilométrique, il suffit d’acheter un boîtier sur Internet pour moins de 150€. En quelques instants, on peut choisir le kilométrage pour ainsi augmenter la valeur du véhicule.

Si certains pays comme la Belgique ont déjà créé des bases de données nationales, la Commission Européenne a décidé d’enregistrer les mesures kilométriques des véhicules à chaque contrôle technique pour établir une base de données à l’échelle européenne, ce qui permettrait de lutter contre les fraudes transfrontalières. Cependant, cette mesure n’entrera pas en vigueur avant 2018.