Microsoft affirme que sa nouvelle Surface Pro 3 est la première tablette capable de remplacer un ordinateur portable.
C’est à New York mardi que Microsoft a dévoilé sa Surface Pro 3 : plus fine, plus légère et plus puissante. La firme de Redmond a cette fois-ci marqué le coup en présentant une tablette capable de remplacer véritablement un ordinateur portable. La Surface Pro 3 est équipée d’un clavier et de Windows, la même version que l’on retrouve sur les ordinateurs (Windows 8.1 Pro).
La Surface Pro 3 a une diagonale de 12 pouces, soit plus que les 9,7 pouces de l’iPad d’Apple. Elle dispose d’une résolution de 2160×1440, ce qui est beaucoup plus grand que la Surface Pro 2 avec sa diagonale de 10,6 pouces (1920×1080). Son format change aussi, passant de 16/9 à 3/2. Côté processeur, les ingénieurs ont intégré un Intel Core i7 dans un châssis de seulement 9,1 mm d’épaisseur.
Avec toutes ces caractéristiques, Microsoft cible directement les ordinateurs portables, toujours indispensables pour certaines tâches professionnelles. Autre avantage pour séduire les professionnels, son poids. La Surface Pro 3 ne pèse que 800 grammes ; c’est certes plus que l’iPad (652 grammes), mais l’écran y est plus imposant. Mais c’est surtout moins que la plupart des ultrabook, qui affichent un poids variant entre 1 et 1,5 kilo pour les modèles plus légers.
Son principal défaut est sans doute son prix : de 799 euros à 1949 euros (5 versions seront disponibles). Il faudra également ajouter 129 euros pour le clavier. Au total, elle coûtera donc 928 euros avec, à ce prix, un disque dur de seulement 64 Go. La Surface Pro 3 sera disponible en France le 31 août.



