Des scientifiques ont proposé une méthode pour relier la Terre et la Lune avec un câble permettant de voyager entre elles

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Deux astronomes de l’Université de Cambridge et de l’Université de Columbia ont proposé un plan pour une sorte d’ascenseur entre la Lune et la Terre.

Ce n’est pas tout à fait un «escalier vers le ciel», mais des scientifiques ont mis au point un plan qui semble parfaitement réalisable pour la construction d’un ascenseur menant à la Lune. Ou, plus précisément, un espace spatial de la Lune à la Terre.

Dans un article publié fin août, les astrophysiciens Zephyr Penoyre et Emily Sandson, respectivement de l’Université de Cambridge et de l’Université Columbia, décrivent une méthode de construction d’un câble long de 322 000 km ancré à la Lune et suspendu à l’espace dans le champ gravitationnel de la Terre.

Avant de commencer, voyons pourquoi nous voudrions construire un ascenseur menant à la Lune. La réponse la plus simple est que cela serait extrêmement rentable. Selon un rapport d’observateur, l’auteur principal de l’étude, Penoyre, estime que le coût de la construction pourrait être financé «à par un milliardaire particulièrement motivé».

Une fois construite, la Spaceline utiliserait une énergie solaire puissante et peu coûteuse. Nous serions en mesure de déplacer des fournitures sur la Lune à une fraction du coût que coûterait le paradigme actuel du vaisseau spatial à la plus grande station spatiale. Sans parler de la difficulté d’un alunissage en douceur.

Compte tenu des projets du gouvernement américain de s’installer sur la Lune afin de commencer à organiser des missions en équipage sur Mars, il est probable que les couloirs de navigation entre notre planète et son satellite deviendront bientôt à la fois incroyablement encombrés et très lucratifs. Un ascenseur spatial serait révolutionnaire.

L’idée de l’ascenseur à la lune n’est pas nouvelle, c’est une vieille théorie basée sur la science-fiction. À l’origine, il s’agissait de relier une longueur de câble en nanofibres (jusqu’à présent techniquement irréalisable) à un contrepoids de la gravité terrestre, puis de l’étendre vers la Lune. Arthur C. Clarke en parlait déjà dans son roman, “Les Fontaines du paradis”, sorti en 1979. Dans ce livre, un ingénieur ambitieux veut construire un pont de cette envergure, mais il est confronté à un problème important : le lieu le plus propice pour y poser ses bases est occupé par un monastère vieux d’un millénaire.


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