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Suite à une plainte de propriétaires, les PokéStops du jeu Pokémon Go ne pourront plus être placés à proximité des habitations.

Le développeur de Pokémon Go, Niantic, a accepté d’apporter des modifications à son jeu pour répondre à une plainte déposée par des personnes qui avaient des PokéStops installés près de chez eux. Cela ne résoudra pas de grandes questions juridiques sur la façon dont la réalité augmentée se mêle aux lois sur la propriété physique, mais cela facilitera la vie des personnes qui trouvent des joueurs Pokémon Go non désirés autour de leur domicile.

Niantic a accepté de mettre en œuvre plusieurs nouvelles fonctionnalités et politiques dans le cadre du règlement, qui sera contraignant pour les trois prochaines années. Les propriétaires peuvent déjà faire retirer les arènes ou les PokéStops de leur propriété privée, mais Niantic promet désormais de résoudre les plaintes dans les 15 jours, de supprimer tout PokéStop situé à moins de 40 mètres de cette propriété et de maintenir une base de données empêchant l’installation d’une nouvelle arène ou PokéStop à proximité. Au-delà des domiciles privés, les autorités du parc pourront également demander que les arènes et les PokéStops apparaissent uniquement pendant les heures d’ouverture.

La société va également ajouter une série d’avertissements aux joueurs. Si plus de 10 personnes se présentent à Pokémon Go pour assister à un raid, un message apparaîtra sur leur écran pour leur rappeler de «faire preuve de courtoisie envers les autres et de respecter leur environnement réel». Un message similaire apparaîtra avec d’autres avertissements lorsque les joueurs lancent le jeu. Des dommages financiers sont également sur la table, y compris 1 000 dollars chacun pour les personnes nommées dans la plainte, bien que Niantic n’ait pas convenu d’un montant total précis.

Le recours collectif, déposé en 2016, a permis de regrouper plusieurs plaintes individuelles de propriétaires malheureux. Les plaignants ont affirmé que le jeu de Niantic avait incité les joueurs à s’emparer de leur propriété, bloquant parfois leur allée avec des voitures, « jetant un coup d’œil par la fenêtre » et jetant ou endommageant des biens. Les dossiers de la Cour ont révélé l’année dernière que l’affaire avait été réglée, mais ils n’ont pas précisé ce que le règlement comprenait.

La première popularité incroyable de Pokémon Go a révélé de nombreux pièges dans les jeux basés sur l’emplacement, y compris des joueurs qui se sont introduits sur des terrains privés ou pris des risques pour trouver des monstres difficiles à atteindre, ou des PokéStops placés dans des endroits inappropriés tels que des cimetières et des monuments. Le jeu conserve apparemment une base de joueurs solide, et il a commencé à laisser les utilisateurs nommer de nouveaux PokéStops l’année dernière. Mais avec la fin de la période de battage publicitaire initiale, il semble probable que beaucoup moins de personnes se font assommer par des dresseurs de pokémon itinérants. Néanmoins, ce règlement permet de codifier certaines des meilleures pratiques pour exécuter des jeux similaires sans déranger les non-joueurs, même si cela n’établit pas un précédent juridique pour la réglementation de l’espace numérique.