Les utilisateurs de Facebook limitent leur utilisation de la plateforme

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Selon de nouvelles données, 42% des utilisateurs américains de Facebook interrogés ont pris une longue pause de plusieurs semaines avec Facebook au cours de la dernière année.

Les données du centre de recherche et de statistiques américain Pew révèlent qu’un pourcentage important d’utilisateurs de Facebook freinent leur utilisation de la plateforme sociale et ajustent les paramètres de confidentialité à la suite du scandale des données de Cambridge Analytica.

Le scandale des données sur Facebook impliquant Cambridge Analytica peut avoir eu plus d’impact sur l’utilisation de la plateforme que ce que la société a laissé croire au départ.

Selon un sondage récent du Pew Research Center, 54% des utilisateurs américains de Facebook âgés de 18 ans et plus ont déclaré avoir modifié leurs paramètres de confidentialité au cours des 12 derniers mois. En outre, 42% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles n’avaient pas consulté la plateforme pendant des semaines et 26% avaient déclaré avoir supprimé l’application Facebook de leur smartphone.

Au total, 74% des utilisateurs ont déclaré avoir pris au moins l’une des trois décisions susmentionnées au cours de l’année écoulée.

9% des personnes interrogées ont déclaré avoir téléchargé toutes les données personnelles collectées par Facebook à leur sujet au cours de l’année écoulée.

Pew a également constaté que les utilisateurs plus jeunes quittent plus souvent Facebook que les utilisateurs plus âgés. Les données d’enquête montrent que 44% des utilisateurs âgés de 18 à 29 ans ont supprimé l’application Facebook de leur téléphone au cours de l’année dernière, contre seulement 12% des utilisateurs âgés de 65 ans et plus qui ont fait de même. De même, environ un tiers des anciens utilisateurs de Facebook ont ajusté les paramètres de confidentialité au cours de l’année écoulée, contre 64% des utilisateurs plus jeunes.

Notamment, ces données s’appliquent uniquement à Facebook, il est donc tout à fait plausible que certaines personnes réduisent le temps passé sur Facebook et le réinvestissent sur d’autres réseaux sociaux.

L’enquête réalisée auprès d’adultes américains a été menée du 29 mai au 11 juin et concernait 4 594 personnes avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,4 points de pourcentage.


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