Facebook déploie actuellement une nouvelle fonctionnalité dans son application Messenger Kids, permettant aux enfants d’envoyer et d’accepter eux-mêmes des demandes d’amis.
L’application Messenger Kids de Facebook a jusqu’à présent été stricte en ce qui concerne l’ajout d’amis. Au début, les enfants devaient compter leurs parents comme amis. Le réseau social est prêt à faire quelques concessions. Il offre à ses applications Android et iOS une fonctionnalité facultative qui permet aux enfants de lancer des demandes d’amitié. Lorsque vous l’allumez, Facebook crée une phrase secrète de quatre mots au hasard pour votre enfant qu’il doit simplement fournir à son ami potentiel sur Messenger Kids. Pas de panique, les parents doivent encore approuver les demandes, mais cela leur évite d’avoir à gérer tout le processus et simplifie les choses s’ils ne sont pas amis avec leurs bambins.
La fonctionnalité est strictement opt-in et devrait être disponible à partir d’aujourd’hui.
L’ajout montre que Facebook tente de trouver le bon équilibre pour son application à destination du jeune public. La société souhaite étendre l’audience de Messenger Kids afin que plus d’enfants passent à l’application Messenger normale à l’âge de 13 ans, mais elle doit également respecter les strictes mesures de protection de la vie privée pour les enfants. Cela ne plaira toutefois pas aux critiques. Des opposants comme la Campagne pour une enfance sans publicité ont attiré l’attention sur des recherches indiquant que la surutilisation des appareils numériques peut être néfaste pour les enfants et que les jeunes enfants ne sont pas assez mûrs pour gérer les nuances des relations en ligne. Ces objecteurs voient l’existence même de Messenger Kids comme un problème et aucune amélioration n’est susceptible de les satisfaire.
La version Messenger destinée aux enfants de Messenger a été lancée fin 2017. C’est l’application de messagerie que certains parents attendaient sans doute depuis des années car elle est livrée avec des contrôles parentaux intégrés, ce qui signifie que les parents seront en mesure de décider ce que leurs enfants pourront voir et, plus important encore, ce qu’ils ne voient pas.