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Des détails sur la nouvelle version de Gmail de Google ont fuité, et celle-ci inclurait un mode « autodestruction » pour les e-mails.

Comme nous l’avons signalé la semaine dernière, les fuites sur un important changement de design sur l’interface de bureau de Gmail va survenir, avec notamment plusieurs nouvelles fonctionnalités.

Les e-mails qui expirent ne sont pas nouveaux en eux-mêmes, il suffit de regarder les récentes vidéos clandestines de Cambridge Analytica pour entendre parler d’une fonctionnalité similaire en cours d’utilisation.

Cette fonction a d’abord été mise en place par Protonmail, un client avec certes beaucoup moins d’utilisateurs que Gmail, mais qui est l’un des meilleurs clients de messagerie sur le marché. En tant que tel, l’ajout de quelque chose de si secret dans Gmail est un peu spécial.

Les options incluront le cryptage de l’email afin qu’il ne puisse être ouvert qu’avec un code partagé hors ligne (probablement via SMS), un paramètre confidentiel qui vous empêchera de transférer, copier et coller, télécharger ou imprimer, et bien sûr l’auto-destruction qui peut être réglée pour quelques minutes à plusieurs années après l’envoi.

Les choses dont nous ne sommes pas encore sûrs sont la date de sortie de l’option, bien que la fonctionnalité soit déjà en test avec la nouvelle version du client. Nous ne savons pas non plus à quel point l’implémentation de cette fonctionnalité est universelle : il se peut que ce soit simplement de Gmail à Gmail, à moins qu’ils n’aient trouvé un moyen astucieux de le faire fonctionner dans Outlook et autres.

Supposons que cela fonctionne sur toutes les plateformes. Comment Google pourra-t-il crypter le message de bout en bout? Et quelle est l’utilité de cette fonctionnalité sans cela ?

De plus, Nous ne sommes pas sûrs de la manière dont la politique de confidentialité de Google fonctionnera. Google sera-t-il capable de récupérer des données analytiques ? Même si c’est juste utilisé pour affiner les publicités, ce sera à la fois un signal d’alarme pour les militants de la vie privée, et un retour sur la promesse de Google de ne pas utiliser les données Gmail pour personnaliser les publicités.

Enfin, nous ne savons pas comment les gouvernements vont s’y prendre. La plupart des inquiétudes basées sur le renseignement semblent être basées sur une certaine quantité de FOMO, et pour une des plateformes de courrier électronique dominantes, cela pourrait signifier que certains acteurs d’état décident de s’y intéresser pour démasquer le contenu.