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Apple fait face à plusieurs recours collectifs intentés par des clients furieux quelques jours après que la société a déclaré qu’elle avait intentionnellement ralenti ses anciens iPhone.

Après qu’Apple a effectivement admis avoir utilisé des mises à jour logicielles pour limiter les performances des anciens iPhone, ce n’était qu’une question de temps avant que les gens expriment leur colère. Alors naturellement, certains ont fait ce que tout client en colère ferait: poursuivre l’entreprise américaine.

Jeudi dernier, Apple a fait l’objet de deux recours collectifs distincts, l’un déposé en Californie et l’autre déposé dans l’Illinois. Les deux procès revendiquent la même chose, qu’Apple n’avait pas le consentement de l’utilisateur pour ralentir leurs téléphones.

Alors qu’Apple s’empressera de souligner que les mises à jour logicielles en question avaient pour but d’empêcher les utilisateurs de se retrouver à l’arrêt sur des téléphones avec des batteries dégradées, la plainte de l’Illinois affirme que l’échec d’Apple à informer les consommateurs de la nature de ces mises à jour serait en violation directe de la Loi sur la fraude et les pratiques commerciales déloyales de l’Illinois.

Pendant ce temps à Los Angeles, la plainte déposée par Stefan Bogdanovich et Dakatoa Speas affirme que « la décision d’Apple de ralentir l’utilisation d’anciens téléphones pour économiser la batterie n’a jamais été demandée ni acceptée ». Bogdanovich, comme beaucoup de propriétaires d’iPhone de longue date, la tactique est un stratagème d’Apple pour convaincre les gens d’acheter de nouveaux téléphones.

En plus de ces poursuites judiciaires, l’aveu d’Apple sur le ralentissement des anciens iPhone afin d’aider à prolonger la vie de la batterie de chaque téléphone peut relancer le débat sur la réparation des appareils de la marque. Motherboard rapporte que de ateliers de réparation non agrées voient déjà une légère hausse de clients demandant des remplacements de batterie, ce qui serait une façon de contourner les mesures de limitation des performances d’Apple.

Fait intéressant, il est possible que ces deux poursuites auraient pu être évitées si Apple avait été plus honnête sur ce que faisaient ses mises à jour logicielles. Dans la class action californienne, Bogdanovich et Speas allèguent qu’Apple n’a jamais demandé le consentement des utilisateurs pour ralentir les téléphones et qu’ils n’ont jamais eu l’option de négocier ou de choisir s’ils voulaient que leurs téléphones fonctionnent plus lentement que la normale.

Peut-être que la grande leçon à tirer est que les grandes sociétés technologiques multinationales doivent être plus transparentes dans leur comportement.