Fake News : Google ajoute un outil de fact-checking sur les résultats de recherche

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Google déploie un outil de fact-checking pour ses résultats de recherche à l’échelle mondiale dans le but de lutter contre la désinformation et les fausses informations.

Google a déployé vendredi un outil de fact-checking dans le but de lutter contre les fausses informations sur le net. La société Mountain View affiche désormais un tag « Fact Check » pour les articles dans les résultats des nouvelles. Google a déjà effectué des tests de la fonctionnalité par le passé, mais maintenant, les tags sont disponibles à côté des liens menant vers des articles sur le moteur de recherche.

« Avec des milliers de nouveaux articles publiés en ligne chaque minute et chaque jour, la quantité de contenu face aux personnes en ligne peut être écrasante », a écrit la société dans un billet de blog. « Malheureusement, tout n’est pas factuel ou réel, ce qui rend difficile pour les gens de distinguer le vrai du faux ».

Google s’appuiera sur des entités externes pour effectuer la vérification des contenus et les résultats de recherche énuméreront le nom de la personne ou du groupe ayant jugé l’article comme vrai. Parmi ces organisations, il y a celles travaillant déjà avec l’entreprise comme PolitiFact et Snopes, et ouvriront le système de vérification du fait aux éditeurs tels que The Washington Post et The New York Times.

« Bien que des conclusions différentes puissent être présentées, nous pensons qu’il est toujours utile pour les personnes de comprendre le degré de consensus autour d’une déclaration en particulier et d’avoir des informations claires pour savoir sur quelles sources s’appuyer », a écrit Google.

Cette décision intervient au fur et à mesure que de fausses informations continuent de circuler sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, certains disant que ce type d’articles ont influencé le résultat des élections américaines.

Google_Search_Fact_Check

Le Baromètre de la confiance d’Edelman de 2017 a révélé que les deux tiers des 28 pays étudiés sont maintenant «désorientés», ce qui signifie que moins de 50% des personnes interrogées d’un pays ont confiance envers leur gouvernement, les médias et les ONG, pour faire ce qui est juste. En outre, Edelman a constaté que la confiance vis à vis des médias a nettement diminué, ces derniers étant méfiés dans 82% des pays.

Google n’est pas la seule entreprise de Silicon Valley à essayer de résoudre ce problème de fausses nouvelles. Jeudi, Facebook a introduit de nouvelles fonctionnalités conçues pour montrer aux utilisateurs comment détecter des articles trompeurs.


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