Facebook lance une nouvelle offensive pour lutter contre le « revenge porn », offrant des outils pour repérer des images inappropriées et les empêcher d’être partagées à nouveau.
Facebook a annoncé mercredi un nouveau plan pour combattre le « revenge porn », un terme inventé pour décrire la pratique consistant à partager des images privées d’une personne en ligne sans sa permission. La société a révélé qu’elle utilisera diverses mesures pour mettre fin à cette pratique sur ses propriétés en ligne, y compris Facebook, Messenger et Instagram. Mais le plan comporte un défaut.
Facebook a déclaré que désormais, les personnes qui pourraient se trouver au cœur d’affaires de ce type pourront signaler le contenu à Facebook. Une fois que cela est fait, des «équipes spécialement formées» examineront l’image et la supprimeront si elle viole les règles de la plateforme. Facebook désactivera également le compte pour le partage d’images sans permission «dans la plupart des cas».
Facebook va un peu plus loin pour purger ces images de Facebook, Messenger et Instagram, en utilisant des technologies de correspondance de photo. Cela devrait empêcher le partage provenant de tiers.
La société affirme que les outils ont été développés en partenariat avec des experts en sécurité, et Facebook s’est associée à des organisations de sécurité pour offrir d’autres ressources aux victimes.
Le problème avec le système est que, bien qu’il soit génial en théorie, il ne fonctionnera pas par défaut. Quelqu’un doit encore signaler que des images intimes ont été partagées. On ne sait donc pas ce qui se passera si de telles images sont partagées en ligne dans des groupes privés sur Facebook, Messenger ou Instagram.
Il va sans dire que Facebook empêchera uniquement le revenge porn au sein de ses propres applications. Une fois qu’une image est en ligne et accessible aux utilisateurs, elle peut rapidement atterrir sur d’autres sites sans aucun lien avec le réseau social.