Des voitures volantes à la demande ? Uber y travaille

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Dans un rapport de 98 pages publié jeudi, Uber a décrit le potentiel des voitures volantes autonomes pour libérer les usagers de l’ennui des routes bondées.

Vous en avez marre de passer des heures coincé dans le trafic sur votre trajet du matin ? Uber a une solution : le ciel.

La société de mise en contact d’utilisateurs avec des chauffeurs basée à San Francisco a publié jeudi un document de 98 pages portant sur sa vision d’un monde dans lequel les voies de circulation sont au-dessus de nos têtes – littéralement.

Les « voitures volantes » envisagées par Uber envisage décollent et atterrissent à la verticale, et sont en fait de petits avions qui fonctionnent comme des hélicoptères. Un dessin publié avec le dossier d’Uber montre un petit avion biplace de ce type avec six hélices.

Les voitures volantes imaginées par la société seraient électriques (donc pas d’émissions nocives), silencieuses (pas de pollution sonore) et pourraient décoller et atterrir sur le dessus des parkings ou sur un terrain inutilisé près des autoroutes. Uber envisagerait un système similaire aux réservations de VTC pour ces engins volants.

Cependant, si Uber partage ce document, cela ne signifie pas que l’entreprise prévoit de fabriquer ces véhicules. Au contraire, la société tente de présenter des arguments convaincants pour la pratique et la faisabilité de la technologie. Recode explique que cela est similaire au concept Hyperloop d’Elon Musk. En effet, ce dernier a exposé l’idée du système de transport rapide, mais n’a pas commencé à plancher sur le projet lui-même, ce qui a conduit à la création de deux sociétés distinctes – Hyperloop One et Hyperloop Technologies – qui sont maintenant en compétition pour faire de son concept une réalité.

Déjà plus d’une douzaine de sociétés travaillent sur des voitures volantes, ajoute Uber. Des habitants d’Hollister, aux USA, ont récemment aperçu ce qui pourrait être un aéronef à décollage et atterrissage verticaux (VTOL en anglais) similaire en vol stationnaire à Zee.Aero, la startup secrète financée par le cofondateur de Google Larry Page.

Mais ne vous attendez pas à aller planer au-dessus du trafic dès demain. Il y a encore plusieurs obstacles à surmonter avant que cette technologie ne puisse être adoptée à grande échelle, souligne Uber. L’avion devra notamment surmonter les différentes questions légales et technologiques. De plus, les entreprises devront convaincre les passagers que le trajet au travail par les airs est tout aussi sûr que de prendre un Uber classique.


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