Eko, un dangereux virus qui se propage sur Facebook, a déjà fait des milliers de victimes en se cachant dans l’installation d’une extension non désirée.
Depuis plusieurs jours, un dangereux virus sévit sur le service Messenger de Facebook. Répondant au nom d’Eko, il aurait déjà contaminé plusieurs dizaines de milliers de comptes à travers le monde. Pour atteindre ses cibles, Eko utilise la messagerie d’un utilisateur infecté pour envoyer au répertoire d’amis un lien vers ce qui, à première vue, semble être une vidéo. La miniature affiche le prénom et la photo de profil de la victime afin que cette dernière baisse sa garde.
Se doutant de rien, la cible clique alors sur le lien (xic.graphics), ce qui va provoquer l’installation d’une extension sur le navigateur, qui va ensuite utiliser le carnet d’adresses du compte pour se propager. Une fois entré dans l’appareil, le virus permet aux pirates de récupérer les mots de passe de l’utilisateur ainsi que des informations personnelles le concernant, comme des données bancaires par exemple.
Pour éviter les mauvaises surprises, il suffit de ne pas cliquer sur le lien. Si jamais vous avez déjà été contaminé, pas de panique, il est toujours possible de supprimer le malware. Pour cela il faut se rendre dans l’onglet des extensions de votre navigateur. Sur Chrome, allez dans « Fenêtre » puis dans « Extensions ». Dans la liste affichée, il suffit de désactiver et supprimer l’extension nommée « Eko ». Sur Firefox, il faut cliquer sur le bouton « menu » en haut à droite puis sur « Modules ». Une fois cette étape effectuée, allez dans « Extensions » et désinstallez « Eko ».
Il est aussi conseiller de changer votre mot de passe et de scanner votre machine avec un anti-malware comme MalwareBytes si vous êtes sur Windows.
Pour le moment, l’origine de ce virus est inconnue et Facebook n’a pas encore communiqué sur le sujet. Tout ce que l’on sait est que le virus touche principalement des comptes européens, notamment en France, en Belgique, en Espagne et en Italie. Le Canada serait également dans le radar du virus.