Domino’s Pizza et Flirtey teste le premier service de livraison de drone, afin de livrer le client directement par les airs.
Il y a beaucoup d’entreprises qui cherchent à se lancer dans la livraison par drone. Amazon, Google, et même Domino’s Pizza en Nouvelle-Zélande !
Oui vous avez bien lu, Domino’s Pizza veut aussi remplacer ses mobylettes par des drones, et avouons-le, si quelque chose doit bien être livré dans un temps imparti, c’est la pizza. Afin de livrer toujours plus vite, Domino – en Nouvelle-Zélande – s’est donc penché sur la question.
Travaillant avec le spécialiste de la livraison de drones Flirtey, Domino a effectué un vol d’essai à la périphérie d’Auckland jeudi, démontrant avec succès un système de livraison où l’engin volant abaisse la pizza – dans une boîte, évidemment – au sol par l’intermédiaire d’un treuil.
Dans le but de montrer à quel point l’entreprise planche sérieusement sur le futur lancement à grande échelles des livraisons de pizza par drone, Domino’s Pizza a invité à sa démonstration un représentant de l’autorité de l’aviation civile du pays ainsi que le ministre des Transports Simon Bridges. Les deux hommes ont été conquis.
La livraison a marqué la dernière étape dans le processus d’approbation de Flirtey pour le projet de livraison de Domino’s Pizza. En effet, les premiers vols vers les maisons des clients devraient être lancés plus tard cette année, à partir d’une sélection de Pizzerias en Nouvelle-Zélande.
«Avec l’augmentation du nombre de livraisons que nous faisons chaque année, nous avons été confrontés au défi de réduire le délais de livraison et nous nous efforçons d’offrir à nos clients de nouvelles façons de commander chez nous», a déclaré Don Meij de Domino’s Pizza Australie. Si le nom de Don Meij vous dit quelque chose, c’est parce qu’il s’agit de celui derrière le projet DRU, le droïde de livraison que l’entreprise souhaite également utiliser pour livrer ses commandes.
Si un tel service débarque en France, les drones de Domino’s Pizza devront se plier à la réglementation française sur les drones, qui limite énormément la marge de manœuvre. Par exemple, le survol d’un tel engin est interdit au-dessus de l’espace public en agglomération. En revanche, la réglementation s’est assouplie pour les zones rurales, où il n’est plus interdit d’effectuer des survoles.