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Dans son rapport d’activité sur sa division Self-Driving Car, Google indique apprendre à ses voitures autonomes quand et comment klaxonner.

Quand certaines personnes conduisent, klaxonner est une seconde nature. Ils klaxonnent pour chaque infraction potentielle perçue, même si cela n’est pas nécessaire. Cela est stupide et pourtant, on est témoin de ce type de situation tous les jours. Mais parfois, il arrive que le klaxonne prévienne d’un accident, ce qui en fait une caractéristique importante pour un véhicule. Dans le futur des voitures autonomes, ces véhicules seront sur la route avec des gens normaux parfois plus concentrés sur leur nourriture ou Facebook que par ce qui se passe autour d’eux. Klaxonner pourrait donc empêcher un accident.

Pour cela, dans son rapport d’activité sur sa division Self-Driving Car, Google indique apprendre à ses voitures autonomes quand et comment klaxonner. L’utilisation appropriée est pour des situations telles qu’un rabattement dans une voie inappropriée ou lorsque quelqu’un fait une marche arrière à l’aveugle juste devant vous. La voiture autonome dispose de deux types de klaxonne, deux petits coups de klaxon pour rappeler à l’ordre un automobiliste et l’autre, plus prolongé, destiné à identifier les erreurs de conduite vraiment stupides.

Lorsque les chercheurs ont commencé à enseigner aux véhicules autonomes à klaxonner, ils ont commencé avec le son envoyé uniquement dans la voiture. Une fois que les chercheurs étaient sûrs que la voiture autonome ne s’amuserait pas à klaxonner dans des circonstances inappropriées, les klaxonnes ont été rendus audibles à l’extérieur, comme un klaxonne classique.

Google parle aussi d’un petit bruit moteur, que les voitures électriques autonomes ne produisent pas de par leur technologie. Pour aider les déficients visuels à identifier la présence des véhicules électriques à proximité, Google a ajouté un bruit artificiel.

Si des accidents se sont déjà produits depuis le début du projet Google Car il y a six ans, ceux-ci avaient été causés par d’autres conducteurs. Il y a seulement eu un seul cas où la Google Car était bien la seule fautive. Le 14 février 2016, l’une des voitures autonomes de Google est entrée en collision avec un bus public à Mountain View, en Californie. Heureusement, étant donné la faible vitesse de la voiture (3,2 km/h, soit 2 mph), ainsi que celle du bus (24 km/h, soit 15 mph) la collision n’a engendré que de la tôle froissée et aucun des 15 passagers du bus ou de la Google Car n’a été blessé.