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La police de Philadelphie a trouvé un nouveau moyen pour contrôler les plaques des véhicules : utiliser des voitures maquillées en Google Car.

On dirait que les autorités des États-Unis sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs. D’après le site Vice, la police Philadelphie a utilisé une voiture déguisée en Google Car pour espionner les citoyens de la ville.

La combine a été repérée par Matt Blaze, un professeur d’université de Pennsylvanie, qui a trouvé un véhicule maquillé, caché dans un tunnel du Convention Center de la ville.

Blaze a remarqué qu’il avait deux caméras pour lire des plaques minéralogiques installées sur le véhicule, ce qui signifie qu’il devait appartenir à un organisme gouvernemental. Il a immédiatement tweeté l’information pour faire prendre conscience aux gens des manières douteuses utilisées par les autorités pour espionner les citoyens.

https://twitter.com/mattblaze/status/730413475231617028

Son tweet a fait grand bruit sur le site de microblogging, ce qui a forcé les forces de l’ordre de Philadelphie à communiquer sur le sujet.

La police de Philadelphie a répondu via un mail : «Nous avons été informés que ce véhicule banalisé faisait partie de notre département. Toutefois, l’utilisation du logo [de Google Maps] n’a pas été approuvée par la hiérarchie. C’est pourquoi nous avons ordonné que l’autocollant soit immédiatement retiré.»

L’ALPR peut photographier des milliers d’images de plaques d’immatriculation par minute, suivre et stocker les habitudes de trajet d’une personne sans mandat.

Vice a également accusé Google de collaborer avec les autorités pour secrètement espionner les citoyens. Cependant, Google a nié les accusations et a déclaré que la voiture ne leur appartenait pas. «Nous pouvons confirmer que ce véhicule n’a rien à voir avec Google Maps», a déclaré Susan Cadrecha, porte-parole de Google.

Google a ajouté qu’une enquête pour reproduction illégale de sa marque avait été ouverte. Etant donné que le respect de la vie privée des citoyens est déjà un sujet sensible pour la firme de Mountain View, le géant américain n’a pas forcément envie de se retrouver au cœur d’une nouvelle polémique.