Facebook a lancé une nouvelle fonctionnalité qui vise à lutter contre les usurpations d’identité sur sa plate-forme.
Il est facile de créer des comptes sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. En général, les utilisateurs en possèdent un mais il est malgré tout possible qu’un faux compte sous votre nom existe déjà. Compte tenu du fait que notre quotidien est de plus en plus connecté, tout dommage à notre réputation en ligne par quelqu’un qui souhaite se venger peut se révéler difficile à éliminer. Il est donc important que les réseaux sociaux proposent des outils qui protègent les utilisateurs contre les usurpations d’identité. Facebook a emboîté le pas en lançant une nouvelle fonctionnalité prévue à cet effet.
Facebook teste une nouvelle fonctionnalité qui va avertir automatiquement l’utilisateur lorsqu’elle détecte que son nom et sa photo sont utilisés pour créer un nouveau compte sur la plate-forme, rapporte Mashable.
Grâce à un algorithme, au moment de l’inscription, le nom et la photo principale de l’utilisateur sont scannés et comparés à la base de données des membres du réseau social. Si le nom et la photo de profil sont trop similaires à un profil déjà présent dans la base, celui-ci recevra une alerte lui demandant s’il s’agit ou non d’une usurpation. Si l’usurpation est avérée, un employé de Facebook se chargera de vérifier manuellement le signalement pour décider si le compte supposé usurpateur doit être supprimé.
Cette fonction est en test depuis le mois de novembre 2015 et semble avoir été déployée sur 75% des comptes Facebook à travers le monde d’après Antigone Davis, la responsable sécurité chez Facebook.
La mise en place de ce nouvel outil participe aux efforts de Facebook de rendre l’utilisation du réseau social plus sûre, particulièrement pour les femmes, plus sujettes au harcèlement en ligne et à l’usurpation d’identité. «C’est un vrai sujet de préoccupation pour certaines femmes dans des régions du monde où l’usurpation d’identité peut avoir de véritables ramifications culturelles ou sociales», a déclaré Antigone Davis.
