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Après une annonce la semaine dernière, les Anonymous ont lancé des attaques contre des sites jihadistes et plusieurs comptes sur les réseaux sociaux.

Jeudi dernier, au lendemain de l’attentat perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo, le groupe des Anonymous a annoncé qu’il allait s’en prendre aux terroristes. Dans un communiqué, le groupe de hackers avait déclaré :
« La liberté d’expression et d’opinion est une chose non négociable, s’attaquer à elle, c’est s’attaquer à la démocratie. Attendez vous à une réaction massive et frontale de notre part car le combat pour la défense de ces libertés est la base même de notre mouvement. »

En fin de semaine dernière, l’opération #OpCharlieHebdo était lancée. Vendredi, le groupe a révélé une liste de comptes Twitter et Facebook liés au djihadisme. Mais c’est ce weekend que la contre-attaque a pris de l’ampleur car les Anonymous se sont attaqués à plusieurs sites web liés au terrorisme. Parmi les cibles se trouvent Alintibaha et ansar-alhaqq. Ansar-alhaqq serait une « vitrine du djihadisme en France » selon Le Point. Depuis le lancement de cette opération, certains comptes Twitter ont été fermés et les sites visés sont désormais inaccessibles.

https://twitter.com/OpCharlieHebdo/status/553998219911634944

Même si le groupe agit avec de bonnes intentions, ces actions pourraient faire obstacle au travail des enquêteurs. Olivier Laurelli, alias Bluetouff et spécialiste de la sécurité, a déclarait à l’AFP qu’« à partir du moment où l’on attaque les réseaux où les jihadistes communiquent entre eux, on interfère dans le travail des enquêteurs. Ce n’est pas en mettant des sites hors service que l’on va régler quoi que ce soit. »