Une scientifique a accepté de subir plus de 180 000 morsures de punaises de lit, dans le cadre d’une étude sur l’éradication de l’insecte.
Regine Gries, une chercheuse membre d’un groupe de biologistes et de chimistes de la Simon Fraser University au Canada, a accepté de subir plus de 180 000 morsures de punaises de lit pour une étude sur l’éradication de l’insecte.
Regine Gries aurait été choisie car les piqûres ne provoqueraient chez elle ni boutons rouges ni démangeaisons. Il aura fallu 5 ans pour mener à terme cette étude.
Grâce à son dévouement, le groupe de biologistes et de chimistes a pu comprendre pourquoi les punaises de lit sont attirées par le sang humain. Selon eux, une molécule appelée histamine serait l’élément problématique. En effet, c’est elle qui « signale » aux punaises la présence de chair humaine. Les chercheurs ont alors pu mettre au point une «solution piège», composée d’attractifs chimiques et de phéromones.
«Ce piège aidera les propriétaires, les locataires et les professionnels de lutte antiparasites à déterminer si les locaux ont un problème de punaises de lit, et leur permettra de les traiter rapidement», a indiqué le chercheur Gerhard Gries.