Une société japonaise imagine une ville sous l’eau

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Une société japonaise étudie un projet de « ville-globe flottante » qui pourrait accueillir 4.000 résidents et 1.000 visiteurs.

Ce projet ressemble à une idée de suite pour le film de science-fiction Interstellar de Christopher Nolan et pourtant, ce projet est très sérieux. La société japonaise Shimizu étudie un projet d’Atlantis moderne, une sphère de 500 mètres de diamètre qui pourrait accueillir environ 4.000 résidents et 1.000 visiteurs. On y trouverait aussi des hôtels, des complexes résidentiels, des bureaux, des sites de recherche et des centres commerciaux.

La société penche sur ce projet en collaboration avec l’Université de Tokyo et l’Agence japonaise pour les Sciences et Technologies (JAMSTEC). Ce globe de béton et matériau transparent flotterait aux neuf dixièmes plongé dans la mer, mais pourrait être totalement immergé par mauvais temps, en descendant le long de l’axe central, une gigantesque structure hélicoïdale de 600 mètres de diamètre qui s’enfoncerait jusqu’à 4.000 mètres de profondeur.

Cette construction en spirale constituerait un chemin de 15 kilomètres menant à un bâtiment au fond de l’océan, qui pourrait servir d’usine d’exploitation de métaux rares et autres ressources.

Selon les ingénieurs visionnaires de la firme Shimizu à l’origine de cette création imaginaire, il serait même possible d’utiliser des micro-organismes appelés « méthanogènes » pour convertir en méthane le dioxyde de carbone (CO2) capturé à la surface.

De l’énergie serait en outre produite par différentiel thermique entre le fond et la surface de l’océan.

Le coût de ce projet est estimé à 3.000 milliards de yens (20 milliards d’euros). La technologie nécessaire à sa construction pourrait être prête d’ici à 2030.

Ce concept de science-fiction a été pensé avec plusieurs organisations, dont l’Université de Tokyo et l’Agence japonaise pour les Sciences et Technologies maritimes (JAMSTEC).

« Nous avons passé deux ans à concevoir le projet avec des technologies que nous imaginons plausibles dans l’avenir« , a expliqué un porte-parole de Shimizu.

Cette ville-globe flottante esr la troisième folie architecturale présentée par ce géant du BTP après une « mégapole verte flottante » et un anneau à énergie solaire autour de la Lune pour alimenter la Terre.

En 2012, une autre grande entreprise de construction japonaise, Obayashi, a imaginé un ascenseur qui emmènerait les touristes à 96.000 kilomètres d’altitude, jusqu’au quart du chemin de la Terre à la Lune.

Seraient employés pour ce faire des nanotubes de carbone, un matériau 20 fois plus résistant que l’acier.


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