Malgré une position instable, le robot Philae a commencé jeudi à envoyer des images spectaculaires de la comète « Tchouri ».
Après dix ans de voyage et à 511 millions de kilomètres de la Terre, la sonde Rosetta a largué son atterrisseur Philae mercredi sur le noyau de la comète « Tchouri ». Mais le robot rencontre des problèmes de stabilité car les harpons qui devaient l’arrimer au sol n’ont pas fonctionné. Les conséquences sont « un énorme bond » d’environ un km, suivi d’un plus petit qui ont rendu le robot non parallèle au sol.
A cause de ses problèmes de stabilité, aucun forage n’est entamé pour l’instant. Selon les scientifiques, cela pourrait déséquilibrer l’atterrisseur. Car même si le robot pèse 100 kg sur la Terre, il a une masse d’un gramme sur la comète. Il faudrait que Philae soit mieux arrimé pour effectuer un forage.
Autre problème : l’ensoleillement. Comme le petit robot est au pied d’une sorte de falaise, il ne reçoit qu’une heure et demie de soleil par jour au lieu des six ou sept heures nécessaires au bon fonctionnement de ses batteries solaires. Pour le moment, une pile d’une autonomie de 50 à 55 heures est utilisée mais son fonctionnement pourrait être écourté si ses panneaux solaires ne reçoivent pas suffisamment de lumière.
Malgré cela, les instruments de Philae fonctionnent et envoient des images de la comète Tchourioumov-Guérassimenko.