La sonde Rosetta confirme que la comète 67P pue !

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La comète Tchourioumov-Guérassimenko qu’étudie la sonde européenne Rosetta dégage une odeur des plus désagréable.

Quelle est l’odeur d’une comète ? Ce n’est probablement pas une question qu’on pourrait se poser, mais grâce au spectromètre de la sonde Rosetta, nous avons une réponse assez intéressante. La comète Tchourioumov-Guérassimenko pue.

Le spectromètre Rosina a détecté toute une série de molécules. De l’eau, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone, de l’ammoniaque, du méthane et du méthanol ont été repérés. L’instrument a ensuite trouvé du formaldéhyde, de l’hydrogène sulfuré, du cyanure d’hydrogène, du dioxyde de soufre et du sulfure de carbone, a annoncé l’Agence spatiale européenne (ESA). Résultat ? « une odeur d’œufs pourris (hydrogène sulfuré), d’écurie (ammoniaque) et l’odeur âcre, suffocante du formaldéhyde » commente Kathrin Altwegg, ingénieure en charge de l’instrument Rosina.

rosetta

Rosetta est en mission pour étudier la comète 67/P/Churyumov-Gerasimenko qui est actuellement à 400 millions de kilomètres du Soleil. La sonde tentera de poser le module scientifique Philae le 12 novembre prochain sur le noyau de la comète. Pendant plus d’un an, l’engin spatial va scruter, forer et analyser la comète pour y trouver des traces des origines de la vie.


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