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Pour la première fois des chercheurs annoncent avoir transmis un message mental simple entre deux personnes dans des pays différents.

Pour cette expérience, un des sujets en Inde porte des électrodes sur la tête transmettant via internet ses activités cérébrales comme un électroencéphalogramme, alors qu’il pense des messages très simples comme « bonjour » ou « salut ». L’ordinateur convertit ces impulsions électriques en code binaire, le langage machine, avant de les envoyer à un autre ordinateur qui les transmet au cerveau d’une autre personne en France sous forme de flash lumineux, expliquent ces scientifiques. Le sujet ne pouvait ni entendre ni voir les mots eux-mêmes mais a été capable d’interpréter les signaux lumineux pour saisir le message. En fait cela revient à transmettre un message par télépathie.

Selon les scientifiques a l’origine de cette expérience, il s’agit d’une première étape dans l’exploration d’autres moyens de communication. « Nous pensons que des interfaces directes courantes entre les ordinateurs et le cerveau humain seront possibles dans un avenir pas si éloigné, permettant une communication directe de cerveau à cerveau de façon routinière (…) et créant de nouvelles possibilités dans les relations sociales« , concluent ces chercheurs.

Ce moyen de communication pourrait être très utile pour par exemple communiquer avec des personnes paralysées et incapables de parler après un accident vasculaire cérébral. Les scientifiques travaillent depuis une dizaine d’années sur les communications télépathiques.

Bien que cette expérience fut un succès, ce n’est pas la première en date. En effet, en 2013, des neurobiologistes de l’Université Duke en Caroline du nord (est des Etats-Unis) étaient parvenus à faire transmettre par une forme de télépathie des informations entre deux rats. Comme ils sont tenus de le faire dans les grandes publications scientifiques, plusieurs auteurs signalent des conflits d’intérêt. Ainsi trois des chercheurs sont salariés de la firme de robotique et de neurosciences Starlab à Barcelone, qui a financé une partie de la recherche.

source : AFP