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Des nouveaux tests ADN démystifient la légende du Bigfoot, du Yéti et des autres créatures mythiques du genre.

L’analyse ADN de trente échantillons de poils collectés sur tous les continents par les chasseurs de yétis et autres créatures mythiques a révélé qu’il s’agit d’espèces aussi communes qu’un chien, cheval, ou même un ours.

Dévoilées mardi, les recherches ont démarré en 2012, par une équipe de chercheurs de l’université Oxford avec le musée de zoologie de Lausanne.

Alors que les cryptozoologues, qui étudient des animaux dont l’existence n’est pas avérée, affirment n’être jamais pris au sérieux par leurs collègues, le professeur Bryan Sykes a décidé de prendre au mot ceux qui jugent que la science n’a jamais pris au sérieux leurs affirmations selon lesquelles des hominidés, des singes géants ou d’autres mystérieuses bêtes rôderaient dans l’Himalaya ou les Montagnes rocheuses sous le nom de yéti, bigfoot ou sasquatch.

Sykes a ainsi lancé un appel aux musées et collections privées susceptibles de détenir des poils de Yéti pour obtenir un échantillon. L’équipe en a reçu 57 au total. Après avoir mis de côté les fibres de verre et substances végétales, les scientifiques ont examiné 36 fragments pour en extraire l’ADN afin de les comparer avec le génome d’animaux répertoriés.

Conclusion de cette analyse ? La plupart provenaient d’ours, mais il y avait aussi des poils de tapir de Malaisie, de cheval, de porc-épic, de cerf, de mouton et même d’humain.

Bryan Sykes souligne que même si les chercheurs n’ont pas trouvé de preuve de l’existence de telles créatures, cela ne constitue pas une preuve qu’elles n’existent pas.

«Le fait que ces échantillons ne soient pas liés à un yéti ne signifie pas que le prochain ne le sera pas», a-t-il souligné.

(Source)