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La ville de Montpellier a été choisie par IBM pour son projet Smarter Cities, qui vise à développer des infrastructures pour mettre en place des villes intelligentes.

Dans le cadre du développement de son projet « Smarter Cities », IBM vient de s’associer à la ville de Montpellier pour ce qui concerne la France. Ce choix n’est pas anodin car la ville accueille le siège social de l’entreprise en France. Cette collaboration vise à améliorer la durabilité de la qualité des services que la ville. Ce projet a également pour objectif d’améliorer le quotidien des habitants avec de meilleurs transports en commun, la facilité de la distribution d’eau et bien d’autres. Les élus locaux auront accès à une analyse complète de la situation sur leur zone via le Cloud, ce qui leur permettra d’analyser diverses données et de les partager avec divers services de la ville, organisations partenaires et universités.

Concernant l’eau, le système aura pour but de détecter les fuites potentielles ou des problèmes dans le réseau d’assainissement. Côté gestion des transports, la technologie IBM Intelligent Operations for Transportation sera mise en place pour surveiller le trafic routier et appliquer des algorithmes d’analyse prédictive, identifier de potentiels incidents, mais aussi fournir des services de géolocalisation aux habitants – pour trouver une borne Vélomagg de vélos en libre-service ou calculer un itinéraire en fonction du trafic et du moyen de déplacement.

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IBM Intelligent Operation Center aura aussi comme objectif d’alerter les élus concernant les dysfonctionnements en cours dans la ville, au niveau des incidents, accidents, manifestations mais également pour prévenir une catastrophe naturelle.

Pour ce projet, la ville annonce certains objectifs : réduire la pollution de 20% d’ici 2020 et la congestion du trafic d’environ 10% (en redirigeant vers des itinéraires et des moyens de transport alternatifs), ou encore passer de plus de 60% de voitures particulières en 2000 à moins de 50% à l’horizon 2020. Du côté des catastrophes naturelles, l’objectif est de baisser de 20% le montant des dommages liés aux inondations.