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Un rapport publié hier matin par l’Union of Concerned Scientists indique que la NASA pourrait faire face à une menace inattendue causée par le changement climatique.

Le rapport identifie huit centres en zone à risque. En effet, la hausse du niveau de la mer pourrait menancer les centres de recherches dans les prochaines décennies. Plusieurs centres ont déjà fait face aux évènements extrêmes. Les centres spatiaux dans le Mississippi et en Louisiane ont subi plus de 750 millions de dollars en dommages suite à l’ouragan Katrina, et le centre Johnson au Texas a subi des dommages comparables à cause de l’ouragan Ike. Au Centre spatial Kennedy, en Floride, les ondes de tempêtes suscitent des inquiétudes sur la façon dont le site historique résistera face aux futures tempêtes.

Au-delà des installations de la NASA, le rapport examine les monuments nationaux qui pourraient être victime d’inondations ou d’incendies de forêt. L’étude inclue l’île de Jamestown, où les archéologues ont du mal à préserver les objets des premiers établissements européens en Amérique, et la Statue de la Liberté, où les ingénieurs furent contraints de déplacer des systèmes électriques dans des zones plus élevées lors de l’ouragan Sandy.

Les experts prévoient une hausse du niveau de la mer de 60cm d’ici 2100. Ajouté à des températures d’océans plus chaudes ainsi qu’à la volatilité des conditions météo, ces changements exposeront les régions côtières de faible altitude à des tempêtes plus fortes et plus catastrophiques. « Dans certains sites, tels que la Statut de la liberté, les îles Ellis et le Cap Hatteras, des mesures ont déjà été prises pour se préparer à ces risques climatiques », indique le rapport. » Dans de nombreux autres sites, ces efforts n’ont pas encore commencé.  »

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