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La catastrophe de Fukushima survenue au Japon le 11 Mars 2011, a détruit des dizaines de milliers de vies et eu des répercussions dans le monde entier.

L’accident de la centrale de Fukushima Daiichi, à environ 238km au nord de Tokyo, fut la catastrophe nucléaire la plus grave depuis l’accident de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Il s’agit du résultat d’un tremblement de terre de magnitude 9,0 associé aux vagues du tsunami qui ont par endroit atteint 24 mètres de haut. La catastrophe a démontré que les opérateurs de centrales nucléaires ne peuvent pas anticipé les pires scénarios en proie à leurs installations.

Ce mardi 11 mars, à 6h46, heure française, l’archipel s’est figé et a observé une minute de silence en hommage aux 18.000 victimes de la catastrophe (à l’heure actuelle, 2633 individus sont toujours portés disparus).

Entamée en 2011, la décontamination a pris beaucoup de retard, dû en partie à une pénurie de main d’œuvre et à un manque d’espaces pour stocker temporairement les déchets. Aujourd’hui, la société Tepco a testé le cinquième réacteur de la centrale, à l’arrêt au moment du tsunami, pour comprendre ce qui se passe dans les autres réacteurs.La Tokyo Electric Power Company rappelle que les techniciens qui ont travaillé dans la centrale juste après l’accident ont reçu un nombre de radiations très élevé et ne travaillent plus, à l’heure actuelle.

Aujourd’hui, les vents qui soufflent dans la zone de la centrale ont un taux de radiation beaucoup trop évelé (1.000 mSv/heure). De plus, les eaux contaminées qui refroidissent trois réacteurs causent énormément de problèmes. Chaque jour, 400 tonnes d’eau sont versées sur les réacteurs pour les refroidir. Dans le même temps, 400 tonnes s’infiltrent du sous-sol dans les bâtiments des réacteurs.

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carte : liberation.fr