Les déplacements de population sont entraînés par toutes sortes de facteurs sociaux, mais le gouvernement écossais semble avoir identifié le dernier en date : les connexions Internet lentes.
Dans les Highlands et les îles voisines, près d’un cinquième des maisons n’auront pas leur service internet amélioré dans un avenir proche selon le journal The Scotsman. Faute d’amélioration, certains partent pour les grandes villes.
Highlands and Islands Enterprise , l’agence de développement économique et communautaire du gouvernement écossais, a les fonds nécessaires pour assurer le très haut débit pour 84% de la population au cours des trois prochaines années, mais le secrétaire des Finances John Swinney a promis une couverture de 95 % que d’ici 2018, faute de moyens.
Le gouvernement britannique a, quant à lui, amassait 250 millions d’euros pour financer une connectivité accrue à travers le pays, en divisant l’argent entre 10 grandes villes. Le gouvernement écossais milite donc pour bénéficier d’une partie de ce capital pour atteindre leurs objectifs ambitieux et peut-être empêcher ce flux sortant de jeunes citoyens vers des zones plus urbaines.