Un ingénieur de chez Nissan Japon a créé un robot qui pourrait aider les riziculteurs à maintenir les rizières à l’abri des mauvaises herbes.
Pendant des siècles, les riziculteurs asiatiques ont utilisé les canards comme une alternative naturelle aux pesticides. En canotant dans les rizières inondées, les canards arrachent les mauvaises herbes et grignotent les insectes, leur fumier constituant même un engrais supplémentaire. Au 21ème siècle, cette pratique n’est pas généralisée, mais une nouvelle approche technologique de la méthode pourrait changer cela.
Avec l’aide d’un ami, un ingénieur travaillant pour le constructeur japonais Nissan a construit un robot alternatif aux canards de rizière. Comme indiqué par Nippon.com et Nerdist, il teste actuellement son prototype dans la préfecture de Yamagata, dans le nord-est du Japon. Il semble que ce soit juste un projet personnel pour le moment, sans objectif de commercialisation ni même aucune donnée sur son efficacité, mais cela reste tout de même une utilisation originale de la technologie.
Le robot Aigamo doit son nom à la race de canard utilisée dans la version moderne de cette pratique ancienne. Le robot pèse 1,5 kg et a la taille d’un gros robot aspirateur. Deux brosses en caoutchouc tournantes sur le dessous remplacent les pieds de canard, ce qui oxygène l’eau en la remuant et en empêchant les mauvaises herbes de prendre racine.
Aigamo utilise le Wi-Fi, des batteries, l’énergie solaire et un GPS pour naviguer dans les champs.
Vous pouvez regarder une vidéo du robot en action ci-dessus. Malheureusement, il n’existe pas de sous-titres anglais pour expliquer pleinement ce que nous voyons. Pourtant, c’est un robot adorable qui parvient à associer des techniques agricoles anciennes et nouvelles. Au Japon, où la riziculture est menacée par le déclin de la consommation et le vieillissement de la population, cela pourrait aider une industrie culturellement importante à survivre au XXIe siècle.