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Dans le code source de son propre rapport de transparence, Google a accidentellement révélé des données sur le droit à l’oubli.

Google a accidentellement révélé des données concernant les demandes recueillies sur le droit à l’oubli, ce qui comprend à la fois des informations privées et personnelles. En fait, ce n’est pas Google, mais The Guardian qui a trouvé les données dans le code source du rapport de transparence de l’entreprise, qui fournit des détails sur les demandes reçues.

Les données révèlent que près de 95% des requêtes proviennent de personnes lambda qui veulent faire retirer des liens des résultats de recherche. Moins de 5% des requêtes concernent des crimes, des personnalités politiques ou publiques.

D’après The Guardian, Sur 218 320 demandes concernant des données privées trouvées dans le code source, seules 46 % ont été traitées favorablement. La majorité (99 569) concernaient des « informations privées et personnelles ». Moins de 1% du total, soit 1 892 demandes sur les 9 021 concernant les quatre autres catégories identifiées par Google ont reçu un retour favorable. Avec 4 117 demandes, la catégorie « crimes sérieux » ne s’est allégée que de 728 cas, soit 18%. Les « figures publiques » comptaient 2 105 demandes, dont 454 favorables, soit 22%. La catégorie « politique » a reçu 2 303 demandes dont 534 favorables, soit 23%. Enfin,  la « protection de l’enfance » a validé 176 demandes sur 1 026, soit 17%. Ces chiffres couvrent la période comprise entre le 29 mai 2014 et le 23 mars 2015.

Google a réagit aux données rapportées par The Guardian : « Nous avons toujours voulu être les plus transparents possible sur les décisions que nous prenons sur le droit à l’oubli. Les données que « The Guardian » a trouvé dans le code source de notre rapport sur la transparence viennent bien sûr de Google, mais faisaient partie d’un test pour voir comment nous pouvions classer les demandes ».