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Actuellement, entre 365 millions et 988 millions d’oiseaux meurent chaque année aux États-Unis en entrant en collision avec des bâtiments et des maisons, selon un rapport publié en Janvier.


De ce fait, un certain nombre de villes américaines comme San Francisco ont adopté des normes de construction qui favorisent la sécurité des oiseaux, telles que des conditions d’éclairage spécifiques. Malheureusement, de nombreux architectes sont réticents à faire des changements si cela devait obstruer la vue d’un client en utilisant des choses telles que des films semi-transparents. Ainsi, comme le rapporte le New York Times, un nombre croissant d’entreprises et de laboratoires ont commencé à réfléchir à des moyens pour stopper ces collisions mortelles, sans entraver la vue des humains.

 » Pratiquement tout le monde a déjà vu un oiseau s’écraser sur un bâtiment ou entendu l’impact du choc,  » a déclaré Christine Sheppard, directrice de la campagne sur les collisions d’oiseaux avec l’American Bird Conservancy. Les oiseaux n’ont pas une très bonne perception de la profondeur, dit-elle, donc un reflet dans une fenêtre peut être interprété comme une absence totale de vitre par l’oiseau.

Une idée qui est testée par des chercheurs de l’Université de Fordham, aux Etats-Unis, est de voir si l’ajout de fines rayures verticales blanches et noires aux fenêtres peut empêcher les oiseaux de s’y écraser. Lors des expérience, les oiseaux qui entrent dans la soufflerie partiellement bloquée par du verre rayé, ont tendance à éviter les rayures. Une autre idée, plus discrète mais aussi plus coûteuse, vient du fabricant allemand Arnold Glas. La société a mis au point un revêtement réfléchissant un motif ultraviolet qui a l’avantage d’être presque transparent pour l’oeil humain, alors que l’oiseau lui le percevra.

Mais ce n’est pas seulement les fenêtres en elles-mêmes qui sont à l’origine des problèmes – C’est aussi la façon dont elles sont utilisées sur les façades de bâtiment. Les grandes façades ressemblants à des miroirs sont particulièrement dangereuses pour les oiseaux migrateurs. Ainsi, les chercheurs de l’Université Fordham tentent également de comprendre quel est l’espace maximal possible entre les bandes sur de grandes plaques de verre. S’ils parviennent à trouver la combinaison parfaite – celle qui plaira aux architectes et qui éloignera les oiseaux – les rayures pourront à terme stopper ces décès accidentels.

(Source)
image : Ben Salter