Twitter doit révéler les utilisateurs derrière une série de messages antisémites, après la diffusion en octobre de tweets reprenant les mots-dièses #unbonjuif et #unjuifmort.
Plusieurs groupes français ont poursuivi Twitter l’an dernier, en exigeant qu’il révèle les identités des utilisateurs qui ont posté des messages anti-juifs. En Janvier, le tribunal de grande instance de Paris avait statué en faveur des groupes français, en décidant que les messages violaient les lois françaises contre les discours de haine et de négation de l’Holocauste. Twitter avait déposé un recours, qui a été refusé.
Twitter a déclaré à la BBC qu’il envisage des options pour un appel ultérieur. Pendant ce temps, les tweets en question ont été bloqués en France.
Dans sa décision de fin janvier, le TGI de Paris avait également ordonné à Twitter de mettre en place un dispositif « facilement accessible et visible » permettant à toute personne de signaler des contenus illicites. La cour d’appel a, elle, estimé que le dispositif n’était pas « en l’état facilement accessible et visible« . Pourtant, Twitter se conforme aux lois nationales dans les pays où il opère: en Allemagne, où la propagande nazie est interdite, l’entreprise a accepté une demande du gouvernement de bloquer les comptes néo-nazis.