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Un juge du New Hampshire a déclaré que Amazon devait révéler tous les enregistrements audio réalisés par l’un de ses appareils intelligents Echo dans un procès concernant un double meurtre.

L’assistant Alexa est à nouveau au cœur d’un procès pour meurtre après qu’un juge ait ordonné à Amazon de libérer des enregistrements d’un Echo dans le cadre d’une affaire de double homicide. Selon les procureurs, une enceinte connectée située dans une maison du New Hampshire aurait pu enregistrer des preuves de la mort de Christine Sullivan et de Jenna Pellegrini.

L’accusé, Timothy Verril, aurait eu accès à la propriété du petit ami de Sullivan, Dean Smoronk, et aurait été filmé sous vidéosurveillance au moment du meurtre, parlant aux deux femmes. Rien n’indique qu’Alexa ait enregistré le tout, mais les procureurs estiment qu’il pourrait être intéressant de vérifier si quelque chose d’autre était utile. Un téléphone a été associé à l’appareil et, même si une enquête est en cours sur ce dernier, rien ne permet de penser qu’il pourrait être utilisé pour consolider une condamnation.

Ce n’est pas la première fois qu’on demande à Alexa de « témoigner » dans un meurtre. L’année dernière, l’assistant intelligent avait été « assigné à comparaître » dans le procès de James Bates, soupçonnait d’avoir tué son ami Victor Collins.

Dans ce cas, même si des enregistrements ont été présentés et des preuves ont été trouvées, cela ne suffisait pas pour éviter que l’affaire soit rejetée après que le juge eut conclu qu’il n’y avait pas assez de preuves pour écarter « d’autres explications raisonnables ». Les deux hommes buvaient à ce moment-là et Alexa ne pouvait pas savoir si la quantité dans le système de Collins aurait pu être un facteur déterminant. Bates a donc été libéré sans nouvelle accusation.

Le résultat est que, même si la question de « ce que l’assistant intelligent a vu » va toujours faire des vagues au moment où nous nous rendons compte que nous avons payé pour installer des appareils d’écoute dans nos maisons, ce que ces situations nous rappellent que tout ce que nous faisons est enregistré et stocké dans des entrepôts et, bien que les chances soient minimes, elles peuvent être récupérées et utilisées contre nous.