Google Earth utilisé par un maire dans le Doubs pour identifier les piscines non déclarées

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Le maire d’une ville du Doubs a déclaré dans une interview qu’il utilise le service Google Earth pour traquer les piscines, cabanons et garages extérieurs non déclarés dans sa commune.

Google Earth offre la possibilité d’étudier de manière interactive la Terre, ce qui en fait un logiciel à la fois ludique et éducatif. Google earth propose même la fonctionnalité Street View, qui permet de visualiser les rues comme si nous étions un piéton et afficher des vues à 360*. Pour le maire d’une ville du Doubs, le service est une arme redoutable pour démasquer des fraudeurs.

Au Parisien, Alain Loriguet, maire de la commune de Thise dans le Doubs, utilise Google Earth pour traquer les piscines, cabanons et garages non déclarés. Grâce aux vues aériennes de l’application du service de Google, Alain Loriguet a réussi à repérer 25 propriétaires qui avaient réalisé des constructions et aménagements extérieurs non déclarés.

« Les dotations aux communes ont baissé. Il est important de disposer des revenus auxquels nous avons droit pour non finances », explique le maire au Parisien.

Si cette façon de repérer les fraudeurs est insolite, il précise que les habitants de sa commune ont été prévenus à l’avance, via le bulletin municipal. En effet, dans celui-ci, il était précisé que « des images satellites et des données relevées sur le terrain » allaient permettre de démasquer les propriétaires n’ayant pas déclaré certains aménagements.

Depuis le début de ses investigations en ligne, parmi les vingt-cinq propriétaires qui avaient omis de déclarer une piscine, une cabane ou un garage, la moitié d’entre eux sont d’ores et déjà venus régulariser leur situation.

Pour les autres, en revanche, la situation va devenir plus compliquer au cours des prochaines semaines. « En septembre, nous enverrons aux impôts les anomalies constatées », ajoute le maire de Thise. En cas de non-régularisation de la situation, les pénalités peuvent atteindre jusqu’à 80 % de la taxe exigée au départ.


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