ExoMars: l’atterrisseur européen Schiaparelli se posera sur Mars dans trois jours

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L’Agence spatiale européenne (ESA) va faire atterrir l’atterrisseur Schiaparelli sur Mars cette semaine après un voyage de 500 millions de kilomètres.

L’atterrisseur Schiaparelli, qui a été conçu pour atterrir sur la surface de la planète Mars, se prépare pour son atterrissage historique sur la planète rouge.

Après avoir voyagé pendant sept mois depuis la Terre, l’atterrisseur s’est séparé de la sonde Trace Gas Orbiter (TGO), le dimanche 16 octobre, afin d’entamer sa descente vers le sol de la planète rouge.

La Trace Gas Orbiter, un satellite en orbite, et l’atterrisseur Schiaparelli, constituent la mission ExoMars 2016, une collaboration de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de l’agence chargée du programme spatial civil russe, Roscosmos.

Utilisant un bouclier thermique, un parachute et des propulseurs, l’atterrisseur devrait se poser dans la région Meridiani Planum pour tester les technologies pour la future mission d’un rover qui vise à trouver des signes de vie extraterrestre, passée et présente, sur la planète rouge. Le module Schiaparelli, en particulier, est conçu pour tester les technologies d’entrée, de descente et d’atterrissage nécessaires à l’atterrissage sur Mars.

«Aujourd’hui, trois jours avant que la gravité assure l’arrivée d’ExoMars 2016 sur Mars, le module Schiaparelli Entrée s’est séparé de l’orbiteur TGO et est maintenant en route sur une trajectoire balistique pour atteindre la planète rouge, pénétrer son atmosphère et atterrir en douceur dans une zone proche de l’équateur connue sous le nom Meridiani Planum « , a déclaré l’ESA.

Les responsables de l’ESA ont déclaré que l’atterrisseur est alimenté par des batteries internes. Puisque le module n’est pas alimenté par l’énergie solaire comme d’autres sondes envoyées pour les missions spatiales, Schiaparelli est prévu pour fonctionner uniquement pendant quelques jours sur la surface de Mars.

Si tout va bien, le module arrivera sur la planète rouge le 19 octobre avant que la sonde TGO n’entre en orbite pour « renifler » l’atmosphère de Mars à la recherche de gaz.

Schiaparelli marque la deuxième tentative européenne pour faire atterrir une sonde sur la surface martienne après une mission ratée par le Beagle 2, un mini-atterrisseur britannique qui faisait partie de la mission Mars Express de l’ESA en 2003. La sonde a perdu le contact lors de sa descente finale vers la planète Mars. Un atterrissage réussi cette semaine ferait de Schiaparelli le premier atterrisseur européen à atterrir sur Mars.

Bien que la Nasa a déjà deux rovers opérant sur la planète rouge, à savoir Curiosity et Opportunity, l’atterrissage d’une sonde sur Mars est considéré comme une tâche très difficile.

L’intérêt porté à la planète rouge n’a jamais été aussi grand depuis ces dernières années. Outre la Nasa, Rocosmos et l’ESA, des entreprises privées comme SpaceX et Boeing ont déjà exprimé leurs intentions d’atteindre la planète Mars.


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