Des chercheurs ont réussi à atteindre un débit théorique de 1 Tbit/s, plus que la fibre optique
Les chercheurs de Nokia Bell Labs, Deutsche Telekom T-Labs et de l’Université Technique de Munich ont développé une nouvelle technique de transmission de données capable de fournir des vitesses d’un térabit par seconde, plus que la fibre optique.
Les chercheurs de Nokia Bell Labs, Deutsche Telekom T-Labs et de l’Université Technique de Munich ont développé une nouvelle technique de transmission de données permettant de fournir des vitesses d’un térabit par seconde, ce qui est mille fois supérieur à ceux proposés par la fibre optique actuellement.
Pour mettre cette vitesse en perspective, la fibre de Google (Google Fiber) est capable de fournir jusqu’à un gigabit par seconde, ce qui est assez rapide pour télécharger un film complet en moins de deux minutes selon Google.
La nouvelle technique de Nokia aura la capacité de fournir des vitesses de 1000 fois plus rapides que cela. Ceci devrait permettre de télécharger des films en haute définition et des saisons entières de séries TV en quelques secondes, nous amenant proche du taux de transfert d’information maximale théorique de ce canal, ainsi que de la limite de Shannon de la liaison fibre optique.
Appelée Probabilistic Constellation Shaping (PCS), la technique utilise la modulation d’amplitude en quadrature (QAM) pour atteindre une capacité de transmission plus élevée sur un canal donné, augmenter la flexibilité de la fibre optique et de la performance afin de déplacer le trafic de données plus rapidement et sur de plus grandes distances, sans augmenter la complexité du réseau optique.
Selon Marcus Weldon, président de Nokia Bell Labs et CTO de Nokia: « Les réseaux optiques du futur doivent non seulement supporter des ordres de grandeur de plus grande capacité, mais aussi la capacité de s’adapter dynamiquement à canaliser les conditions et la demande de trafic ».
« La Probabilistic Constellation Shaping offre des avantages pour les fournisseurs de services et entreprises en permettant aux réseaux optiques de fonctionner plus près de la limite de Shannon pour soutenir massivement l’interconnectivité des centres de données, et fournir la flexibilité ainsi que les performances requises pour la mise en réseau moderne à l’ère numérique ».
Il est évident que nous ne verrons pas les avantages de cette technologie immédiatement, car on ne sait pas encore quand la technologie sera effectivement utilisée dans les réseaux réels.
Cependant, le professeur Gerhard Kramer, qui est impliqué dans le projet, dit que la technologie avait été testée dans des conditions «réelles», ce qui signifie que au cours des prochaines années, les limites des réseaux pourraient augmenter pour répondre à notre besoin croissant pour des réseaux de plus grande capacité.