Google va étendre le déréférencement des résultats à l’ensemble des versions de son moteur de recherche consultés depuis un pays européen.
Suite à la décision de la Cour de justice européenne en mai 2014, Google a mis en place un formulaire destiné aux Européens pour qu’ils puissent faire valoir leur droit à l’oubli sous certaines conditions. Les CNIL Européennes souhaitaient que ce dispositif ne se limite pas aux versions européennes de Google mais le moteur de recherche n’a pas vu les choses de la même façon et a maintenu son intention de supprimer des liens uniquement dans les 28 pays membres de la Cour de justice de l’Union européenne (ex: google.fr ou google.de). En juin dernier, le géant du Web avait même été mis en demeure par la CNIL, pour non-conformité au droit à l’oubli.
Aujourd’hui, il semblerait qu’une solution a été trouvée par la société américaine. La firme de Mountain View a décidé de désindexer les résultats des recherches sur tous ses sites en cas de recherche menée à partir d’un pays d’où a émané une demande de droit à l’oubli. De cette façon, si un internaute français demande à Google de déréférencer des liens apparaissant lors de recherches faites en lien avec son nom, ces liens ne seront plus visibles sur aucun des sites du groupe, y compris google.com, si la connexion au moteur de recherche se fait à partir de l’hexagone.
Depuis le jugement de la CJUE (La Cour de justice de l’Union européenne) en 2014, le moteur de recherche a reçu 385 973 demandes de « droit à l’oubli ». En France, 82 062 demandes ont été formulées.