Lors de la mission Apollo 10 en 1969, les trois membres de l’équipage ont été intrigués par une étrange « musique » en orbitant derrière la Lune. Face à l’emballement médiatique, la Nasa a expliqué d’où provenait ce bruit.
En mai 1969, l’équipage d’Apollo 10 a prouvé que l’alunissage d’Apollo 11 serait possible. Les trois astronautes ont orbité autour de la Lune et ont testé la séparation et la descente du module lunaire pour mieux comprendre les problèmes potentiels avec l’alunissage. L’opération a été un succès mais Thomas Stafford, John W. Young et Eugene Cernan ont été intrigués par une étrange « musique » en orbitant derrière la Lune, alors qu’ils n’avaient aucun contact radio avec la Terre. Cette information étonnante, connue depuis de nombreuses années, n’avait jamais été révélée par la Nasa. C’est lors de la dernière émission Les dossiers inexpliqués de la Nasa (Nasa’s unexplained files, en anglais) diffusée sur la chaîne américaine Science Channel, que les téléspectateurs ont pu à leur tour écouter l’extrait audio.
Dans cet extrait, on entend les astronautes débattrent concernant ce bruit, qui dure plus d’une heure, et de la nécessité ou pas de transmettre l’information à la Terre. En effet, ils avaient peur de ne pas être pris au sérieux et qu’on ne fasse plus appel à eux par la suite s’ils signalaient un son « étrange ». Au final, la « musique » a bien été transmise à leurs supérieurs.
Après la diffusion de l’émission, l’emballement médiatique et les spéculations évoquant une musique d’origine extraterrestre ont poussé l’agence spatiale américaine à expliquer d’où provenait ce son. Selon un ingénieur de l’agence spatiale, « les radios dans les deux vaisseaux, le module lunaire et le module de commandement créaient des interférences entre elles ». Toutefois, cette explication rationnelle n’a pas convaincu tout le monde. Au cours de l’émission, Alfred Worden, membre de la mission Apollo 15 (1971), a déclaré : « L’équipage d’Apollo 10 est habitué aux bruits susceptibles d’être entendus. La logique me dit que si quelque chose a été enregistré là-bas, c’est qu’il devait y avoir quelque chose ».
