Facebook, Twitter et Google s’engagent à modérer plus rapidement les propos racistes publiés sur le net en Allemagne.
L’Allemagne a déclaré mardi que Facebook, Google et Twitter ont convenu de supprimer les discours de haine de leurs sites Web un délais de 24 heures, une nouvelle étape dans la lutte contre la montée du racisme en ligne suite à la crise migratoire.
Le gouvernement a voulu trouver un accord avec les plates-formes en ligne pour faire face à la hausse des commentaires racistes écrits en allemand sur le web alors que le pays fait face à un afflux de plus de 1 million de réfugiés cette année.
Le nouvel accord facilite le signalement pour les utilisateurs des discours de haine à des équipes de spécialistes germanophones formés à ce travail juridique, a déclaré Heiko Maas, le ministre de la justice.
« Lorsque les limites de la liberté d’expression sont dépassées, quand il s’agit d’expressions criminelles, de sédition et d’incitation à commettre des infractions menaçant des gens, un tel contenu doit être supprimé », a déclaré Heiko Maas à l’agence Reuters. « Et nous sommes d’accord sur le fait que cette règle peut être appliquée dans les 24 heures », affirme-t-il.
Le mois dernier, l’Allemagne a ouvert une enquête contre le numéro 1 de Facebook en Europe sur les messages de haine que le réseau social laisse passer.
Martin Ott, le directeur général de Facebook pour l’Europe, serait responsable de ces commentaires haineux, estime le procureur d’Hambourg. Le procureur va toutefois devoir déterminer s’il y a suffisamment de preuve pour faire condamner le numéro 1 européen de Facebook.
Un porte-parole de Facebook a déclaré que les allégations n’étaient pas fondées et qu’il n’y avait eu aucune violation du droit allemand que ce soit par Facebook ou ses employés.